Une Constitution pour l’éducation

Le salon des jobs d’été, des stages en entreprise et de l’alternance se déroule ce samedi à Mâcon. Cette initiative, portée par la Ville de Mâcon et initiée par le réseau régional Information Jeunesse, se développe d’année en année.
Je souhaitais profiter de cette occasion pour échanger avec les jeunes, les entreprises et les partenaires présents sur le salon. Les jeunes m’ont fait part de leurs difficultés pour trouver un premier emploi, un job d’été ou tout simplement un premier stage. Leurs propos sont venus alimenter le constat auquel je suis confrontée au quotidien dans mon métier d’Avocate, quant aux difficultés et aux problématiques qu’ils rencontrent.

Lors de mes échanges avec les entreprises et les partenaires locaux, j’ai pu constater un réel besoin de ressources humaines et surtout relever une forte demande concernant la formation. Celle-ci étant à adapter aux besoins de nos entreprises.
Ces échanges très riches me confortent dans les choix que j’ai faits concernant les thématiques que je me dois de défendre.

Ma vision

En tant que Députée, je déploierai mes priorités selon deux axes : le présent et l’avenir !

L’axe du présent pour agir ! Il doit nous permettre de répondre aux urgences du moment, de trouver des solutions immédiates pour soutenir notre jeunesse et en être solidaire pour affronter la dure réalité du marché de l’emploi.

L’axe du futur pour anticiper ! Il est indispensable de nous projeter dans le futur pour ne plus subir. Préparer notre territoire, nos entreprises pour les années à venir et imaginer en commun les métiers dont les entreprises auront besoin pour faire face à leur activité. Cette mise en perspective conditionnera les formations, les métiers, l’organisation de notre territoire.

Donner des perspectives d’avenir aux jeunes !
Les thématiques éducation/formation/emploi seront les priorités que je défendrai sur notre territoire et à l’Assemblée Nationale. Elles constituent le moteur de notre modèle social.
J’interviens régulièrement dans les associations, les lycées comme récemment au lycée Lamartine ou encore au lycée de Davayé dans le cadre d’un concours de plaidoirie. Il m’est important, que les conditions nécessaires soient mises en œuvre pour accompagner nos jeunes dans leur parcours de formation, dans leur éducation pour favoriser un accès égal au savoir et ainsi permettre à chacun de réussir quel que soit son milieu ou son quartier d’origine.

Une constitution pour l’éducation
Ce contact permanent avec la réalité de notre jeunesse sur notre territoire me permet de dire que l’Education, l’emploi et la formation constituent le triptyque essentiel au parcours d’autonomisation du citoyen.
L’éducation d’un citoyen avisé prend une quinzaine d’année. Ce parcours doit se faire de la façon la plus stable possible.
Est-ce acceptable dans un pays comme le nôtre d’avoir un ministre de l’éducation tous les deux ans ? Cela veut dire qu’un enseignement qui exerce depuis 10 ans, aura connu durant cette période, 5 ministres de l’éducation, soit 5 nouvelles réformes.

Pouvons-nous encore nous permettre que le temps de l’éducation et le temps politique soient si liés ? Ne serait-ce pas plus utile de les dissocier ?
Notre République sanctuarise l’école et nous y sommes attachés. Ne devrions-nous pas aller plus loin ? Il me semble que nous avons l’obligation et la responsabilité de sanctuariser aussi notre système éducatif.

Pour conclure…
Le travail saisonnier représente une opportunité de dynamisme et d’attractivité pour notre territoire. Réelle fabrique à souvenirs et d’expériences de la vie, il contribue à promouvoir l’image de marque et le rayonne- ment de notre région. Ce salon est une belle opportunité pour nos entreprises de valoriser, faire connaître leur activité et susciter l’intérêt de nos jeunes. L’occasion m’est donnée ici de les remercier de leur démarche et de leur engage- ment. Je souhaite également souligner le rôle important des partenaires locaux de ce salon dans l’accompagnement de nos jeunes.
Le premier emploi, le premier stage est souvent déterminant dans le parcours professionnel et cela ressurgit à chacune de mes rencontres avec les jeunes. C’est un moment clé, une étape cruciale déterminante dans la vie.
Ainsi, j’appelle nos entreprises, nos artisans, nos commerçants à faire confiance à notre jeunesse, à nos jeunes. Je leur demande d’ouvrir leurs portes et leurs savoirs, de partager leur expérience car elle est une richesse qui va nourrir nos jeunes talents !