Lutter contre la désertification médicale

Pour lutter contre la désertification médicale, je propose d’installer dans chaque désert médical, un « dispensaire du XXIe siècle », équipé pour la télémédecine, en complément des maisons de santé, adossés aux maisons des services publics, lieux d’accueil de la petite enfance

La prise en charge des patients s’appuiera sur ce réseau de dispensaires qui assureront la coordination des soins hors de l’hôpital.

Je propose l’obligation pour les jeunes médecins de consacrer quelques mois, avant leur installation définitive, à exercer dans ces nouveaux services publics de santé.

La suppression du numérus clausus, la sélection des étudiants sur critères liés au service public, la formation des professions de santé vers davantage de soins diversifiés.

Tout médecin généraliste ou spécialiste, exerçant en privé ou public, devrait consacrer un pourcentage défini de son temps à exercer dans les déserts médicaux afin de réduire les délais de prise en charge.

Pour lutter contre le renoncement aux soins pour raisons financières je propose des soins mieux couverts par la Sécurité Sociale et une mutuelle publique.

Les soins primaires doivent être garantis pour chaque citoyen: les soins bucco-dentaires ne remboursés par l’assurance maladie qu’à hauteur de 33 %.

Je propose d’instaurer une consultation annuelle remboursée à 100% pour les moins de 25 ans, qui permettrait de réduire les coûts pour l’Assurance maladie par une détection plus précoce de ces problèmes. L’ambition d’une Sécurité sociale du XXIe siècle doit être d’atteindre une couverture complète des soins, en matière de prothèses auditives, de soins dentaires et de lunettes.

Catherine N’DIAYE

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