Réflexions sur la politique du logement

Le système actuel, malgré les améliorations récentes, a abouti à une véritable situation incohérente notamment par rapport aux mesures de défiscalisation (perte de ressources pour l’Etat pendant des années).

Trompés par les promoteurs ou les banques, des particuliers se trouvent dans une situation dramatique car ils doivent rembourser leurs emprunts alors que, du fait de la surproduction, le bien acquis ne trouve pas de locataire.

Certaines régions, doivent faire face à une pénurie de logements, non seulement pour les immigrés mais surtout pour les travailleurs pauvres et pour certains travailleurs de classe moyenne.

Il est possible, sans crédit supplémentaire et par des mesures de bon sens n’acceptant pas les pressions des lobbys, de modifier très vite cette situation.

La responsabilité des donneurs d’ordre
Actuellement le donneur d’ordre fait appel, à un ou des sous-traitants qui font eux même appel à des recruteurs siégeant à l’étranger. Il est possible que le donneur central, ayant obtenu le marché, soit considéré comme responsable légal (mesures de sécurité – contrat de travail…).

Le statut et les charges pour un travailleur étranger
Le salaire est identique à celui d’un travailleur français, mais les cotisations sociales sont celles du pays d’origine. Celles-ci sont souvent très inférieures aux cotisations sociales françaises, ce qui créer une différence de cotisations favorisant les travailleurs étrangers. Il est possible, par une mesure réglementaire de décider que les cotisations sociales soient égalent au même titre que le salaire. Ainsi, les cotisations pourraient être versées à un organisme central en charge d’en reverser une partie au pays d’origine.

Une politique de lutte contre le chômage
Il est tout à fait envisageable, comme cela a été fait par certaines collectivités, d’exiger le recrutement prioritaire de personnes au chômage en contrepartie d’un financement des mesures de reconversion.

Limiter le financement pour des mesures de défiscalisation
L’action pourrait porter en priorité sur les mesures accordées pour les investissements sur des parcs de loisir ou pour les investissements dans des résidences secondaires.

Réorienter tous les moyens dégagés vers les investissements décidés prioritaires et urgents

La réorientation pourrait se faire par :

  • la remise en état de logements existants et en mauvais état, sans qu’il soit porté atteinte aux droits de propriété.
  • la construction, sur des terrains d’état (militaires) ou des sociétés liés à l’Etat (SNCF), de petites unités servant immédiatement à tous ceux qui manquent de logement. Ces unités pourraient également être utilisées ultérieurement pour loger des travailleurs de passage et  des touristes. La gestion des logements pourrait être prise en charge par des associations comme, par exemple, Emmaüs ou le Secours populaire.

En conclusion, envisager ainsi la réorientation de la politique du logement répondrait aux valeurs de la République et aurait une audace politique considérable.

JOSE CAYRA