Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition

« Les descendants des esclaves doivent maintenant être dans les grandes écoles. Aujourd’hui, nous sommes libres. Mais pas égaux. Les descendants des esclaves doivent être des employeurs et non des employés » déclarait Jesse Jackson, compagnon de route de Martin Luther King le 10 mai 2015 à Paris, Pour cette journée de la mémoire de l’esclavage.

Selon l’OIT, 21 millions de femmes hommes et enfants sont victimes de travail forcé, principalement dans les pays du Sud. Le traitement que font subir les pays riches aux personnes migrantes nous rappelle que l’idéologie qui a réduit à l’état de choses des êtres humains en raison de leur couleur et permis l’exploitation coloniale a conservé toute sa force.

Ardent défenseur de l’abolition de l’esclavage, Alphonse de Lamartine écrit en 1848 : « Considérant que l’esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; Qu’en détruisant le libre arbitre de l’homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; Qu’il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Egalité, Fraternité. »